+A -A e-Mail Imprimer { LES PROJETS DE RECHERCHES FINANCÉS PAR L'ARSLA






Les projets de recherche retenus en 2012 par le Conseil scientifique ont été présentés lors de l’Assemblée générale du 16 juin 2012.

Parmi 13 projets examinés selon la méthodologie habituelle (analyse confiée à deux experts extérieurs et un membre du Conseil scientifique qui présente ensuite une synthèse de ces trois avis), 298.500 €uros ont été attribués aux 8 projets de recherche retenus ci-dessous.
Télécharger la liste des dotations de recherche ARSLA 2012
1 - Projet du Dr Magalie LECOURTOIS – Rouen

« Caractérisation dans la drosophile, des mécanismes moléculaires sous-jacents à la neurotoxicité de la protéine TDP-43 dans la SLA et dans les Dégénérescences Lobaire Fronto-Temporale »

En utilisant de nouveaux modèles transgéniques drosophile de protéinopathies TDP-43, cette étude vise à :
- Etablir in vivo les interconnexions entre une localisation anormale de la protéine dans le cytoplasme, l’augmentation de son niveau d’accumulation et sa neurotoxicité
- Déterminer si la toxicité de TDP-43 pourrait résulter d’une inhibition de l’activité protéasomale

Dotation accordée : 55 000 €
Durée : 2 ans
2 - Projet du Dr Emmeline LAGRANGE - Grenoble

« Etude des facteurs de risque environnementaux et d’exposition chez des patients SLA atteints issus d’isolats et hors isolat »

A l’échelle de chaque agrégat, cette étude consiste à : 
- Identifier des facteurs de risque ou des expositions particulières qui permettraient de mieux orienter les études futures sur le terrain 
- Faire passer un questionnaire des habitudes de vie des patients atteints de SLA, appartenant à ces agrégats 
- Etablir une étude de cas témoin: les données de ces patients seront comparées à celles de sujets vivants hors agrégat

Dotation accordée : 20 000 €
Durée : 2 ans
3 - Projet du Dr Nadia VANDENBERGHE - Lyon

« Evaluation de l’efficacité de la toxine botulique A dans le traitement de la sialorrhée chez les patients SLA »

Cet essai clinique randomisé, contrôlé en double aveugle versus placebo, associé à une 2ème phase en ouvert, cherche à :
- Evaluer l’efficacité et la tolérance de la toxine dans le traitement du trouble salivaire
- A démontrer 1 mois après l’injection de la toxine botulinique une amélioration d’au moins 25% de la gêne fonctionnelle induite par le trouble salivaire, évaluée par une échelle visuo-analogique (EVA) horizontale « gêne » par le patient

Dotation accordée : 8 500 €
Durée : 2 ans
4 - Projet du Pr Claude DESNUELLE - Nice

« Communication par Interface cerveau-ordinateur dans la SLA: étude de faisabilité »

Cette étude vise à :
- Tester la faisabilité d’utilisation de l’interface cerveau-ordinateur en condition pathologique, chez des sujets handicapés et dépendants, et son efficience
- Evaluer les conditions d’utilisation, la satisfaction des patients, la réponse à leurs besoins et attentes, les modalités d’installation, les capacités d’apprentissage, la rapidité d’acquisition ainsi que l’appropriation de cet outil

Dotation accordée : 30.000 €
Durée : 2 ans
5 - Projet du Dr Patrick VOURC’H - Tours

« Etude de la SUMOylation en réponse au stress cellulaire dans les motoneurones : implications dans la SLA »

Cette étude tente de : 
- Montrer si la SUMOylation dans les motoneurones est un mécanisme de neuroprotection en réponse à un stress ou à l’inverse une voie dont l’activation conduit à une dégénérescence 
- Préciser si la modulation de la voie de la SUMOylation pourrait constituer une nouvelle cible thérapeutique dans la SLA

Dotation accordée : 40.000 €
Durée : 2 ans
6 - Projet du Dr José-Luis GONZALEZ DE AGUILAR - Strasbourg

« Analyse du rôle de l’acide docosahexaenoique dans la SLA »

Cette étude vise à :
- Etudier l’implication cellulaire et moléculaire de l’acide docosahexaenoique (DHA), oméga 3 essentiel dans le système nerveux central, dans le contexte de la SLA et de la mort des neurones de l’axe moteur
- Déterminer si une supplémentation en DHA est une approche thérapeutique valide pour combattre la SLA

Dotation accordée : 50.000 €
Durée : 2 ans
7 - Projet du Dr Shahram ATTARIAN - Marseille

« Mise en évidence des altérations et des mécanismes de plasticité du système moteur dans la SLA par des analyses de cohérence cortico-musculaire et cortico-corticale »

Il s’agit dans cette étude de : 
- Tester une nouvelle méthode permettant d’évaluer les changements fonctionnels intervenant dans le système moteur des patients atteints par la SLA 
- Permettre de nouvelles avancées dans la connaissance des phénomènes de plasticité pouvant être mis en oeuvre par le système moteur

Dotation accordée : 30.000 €
Durée : 1 an
8 - Projet du Dr Pierre-François PRADAT - Paris

« Profilage de multiples biomarqueurs dans le sang d’un large éventail de patients SLA : Etude longitudinale et effet d’une drogue ciblant la transition des pores mitochondriaux »

Cette recherche vise à : 
- Progresser dans la compréhension des différents mécanismes pathogéniques qui sous-tendent la variabilité phénotypique 
- Analyser la sensibilité des marqueurs aux modifications de la sévérité de la maladie ce qui permettra de déterminer s’ils peuvent être utilisés comme des marqueurs de substitution dans les essais thérapeutiques 
- Identifier les profils de biomarqueurs qui seraient prédictifs d’une réponse au traitement, ouvrant la voie vers des approches thérapeutiques « personnalisées » dans la SLA

Dotation accordée : 65.000 €
Durée : 1 an
9 - Projet du Dr Caroline MOREAU - Paris

Le Pr Philippe Couratier présente ensuite le projet de recherche de Caroline Moreau non directement retenu par le Conseil scientifique mais pour lequel le Conseil d’administration a proposé qu’il reçoive une aide spécifique de 20 000 € en fonction de l’obtention ou non du financement d’un PHRC (Projet Hospitalier de Recherche Clinique).

« Stratégie de modification de la maladie basée sur la chélation du fer dans la SLA : étude multicentrique randomisée, en double aveugle, contre placebo Acronyme FAIR-SLA (accumulation focale de fer dans les régions cérébrales chez les patients atteints de SLA) »

Cette recherche consiste à réaliser une étude translationnelle multidisciplinaire dans la SLA afin de démontrer les propriétés neuroprotectrices de la DFP par relocalisation du fer (depuis la mitochondrie vers le cytosol) et une légère chélation du fer (en dehors du corps) conduisant à une action antioxydante et à une modulation métabolique par la voie du HIF-1.