



ARSLA - Association pour la Recherche sur la Sclérose Latérale Amyotrophique et autres Maladies du Motoneurone

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VIRUS DE LA NOUVELLE GRIPPE A/H1N1 ET SLA
Octobre 2009Conseils et recommandations de la Coordination des Centres SLA
Auteur : Dr Pierre-François Pradat
Qu’appelle-t-on nouveau virus de la grippe A/H1N1 ?
La nouvelle grippe dite grippe A(H1N1) est une infection par un virus modifié qui se transmet d’homme à homme. Ce virus est différent du virus de la grippe saisonnière.
Comment se propage la nouvelle grippe A/H1N1 ?
Dans l’épidémie actuelle, la transmission se fait de la même manière que celle d’une grippe saisonnière :
◦ par la voie aérienne, c’est-à-dire la dissémination dans l’air du virus par la toux, l’éternuement ou des postillons ;
◦ par le contact rapproché avec une personne infectée(lorsqu’on l’embrasse ou qu’on lui serre la main) ;
◦ par le contact avec des objets touchés et donc contaminés par une personne malade(exemple : une poignée de porte).
Quels sont les symptômes de la nouvelle grippe A/H1N1 ?
Les symptômes de la nouvelle grippe A(H1N1) chez l’homme sont, dans la majeure partie des cas, les mêmes que ceux de la grippe saisonnière : fièvre supérieure à 38°C, fatigue, douleurs musculaires et toux.
Le risque principal est lié à l’atteinte des voies respiratoires qui est généralement bénigne mais qui peut parfois être grave, notamment chez les patients fragiles sur le plan respiratoire.
Une personne malade est contagieuse dès les premiers symptômes et pendant environ 7 jours, peut être plus. Ceux qui sont atteints doivent s’isoler et porter un masque anti-projections quand elle est en présence d’une autre personne pendant toute cette période pour éviter de contaminer son entourage.
Quelle est la période d’incubation de la nouvelle grippe A/H1N1 ?
La période d’incubation peut aller jusqu’à 7 jours.
Quels sont les risques pour une personne souffrant de SLA ?
Les connaissances actuelles n’indiquent pas que le virus ait un impact direct sur la progression de la maladie.
Chez les patients souffrant de SLA, les symptômes grippaux classiques, principalement la fièvre, la fatigue et les douleurs musculaires, peuvent majorer la sensation de faiblesse musculaire.
Chez les patients souffrant d’une atteinte respiratoire liée à la SLA, l’infection des voies respiratoires par le virus peut entraîner une aggravation.
Comment se protéger de la nouvelle grippe A/H1N1 ?
La transmission du virus se fait principalement par voie aérienne (par la toux, l’éternuement ou les postillons) mais peut également être manu portée (transmission par les mains et les objets touchés et donc contaminés).
Il faut donc, pour le patient (en tenant bien entendu compte de son handicap) et son entourage :
◦ éviter tout contact avec une personne malade ;
◦ se laver régulièrement les mains au savon ou les désinfecter avec une solution hydro-alcoolique (disponible en pharmacies et grandes surfaces), notamment après avoir toussé ou s’être mouché ;
◦ se couvrir la bouche et le nez quand on tousse ou éternue avec un mouchoir à usage unique (à jeter dans une poubelle fermée, si possible par un couvercle et équipée d’un sac plastique), ou avec le bras ou la manche ou avec les mains (s’il est possible de se les laver immédiatement après) ;
◦ Le masque anti-projections (de type chirurgical) est réservé aux personnes malades (à porter dès les premiers symptômes) afin qu’elles évitent de contaminer d’autres personnes/leur entourage (lorsqu’elles toussent, éternuent...). En effet, le virus se transmet par dissémination dans l’air. Le risque de contamination existe à partir d’une proximité, en face à face, de moins d’un mètre d’une personne malade.
Les patients souffrant de SLA et leur entourage doivent ils se faire vacciner ?
Un vaccin sera probablement disponible à partir de la fin octobre 2009. Des discussions sont encore en cours au niveau des autorités de santé pour déterminer quelles seront les modalités pratiques de vaccination et les personnes prioritaires en fonction de la disponibilité en vaccins.
Il existe deux types de vaccins avec ou sans adjuvant. Les premières données dont nous disposons montrent que la protection est comparable pour ces deux vaccins.
Ce vaccin n’offrira pas une protection complète et les mesures de protection contre le virus restent entièrement justifiées chez les personnes vaccinées.
Dans l’état actuel des connaissances, les recommandations sont :
- concernant les patients souffrant de SLA
◦ une vaccination est fortement recommandée chez les patients souffrant d’une insuffisance respiratoire (capacité vitale inférieure à 80%) surtout si elle nécessite une ventilation mécanique (ventilation par masque ou par trachéotomie).
- pour les autres patients, la vaccination sera à discuter au cas par cas avec le neurologue qui assure la prise en charge au sein du centre.
- concernant l’entourage des patients, la discussion doit avoir lieu au cas par cas avec le neurologue en coordination avec le médecin traitant. La position consensuelle des neurologues des centres SLA est que :
◦ La vaccination est préférable chez les proches qui assurent les soins quotidiens de patients qui ne sont pas autonomes et qui sont dépendants de l’aide de leur entourage pour les activités de la vie quotidienne (se laver, s’alimenter …). Les proches de patients risquent en effet, en cas d’infection par le virus H1N1, de se trouver temporairement dans l’incapacité physique d’assurer les soins quotidiens du patient.
◦ La vaccination est recommandée chez les proches de patients souffrant d’une insuffisance respiratoire nécessitant une ventilation mécanique (ventilation par masque ou trachéotomie).
◦ il n’y pas de recommandations particulières concernant les proches de patients autonomes dans les activités de la vie quotidienne. L’entourage devra donc se conformer aux recommandations des autorités sanitaires.
Existe-t-il un traitement curatif efficace ?
Les médicaments antiviraux : l’oseltamivir (Tamiflu ®) et le zanamivir (Relenza ®) sont efficaces sur ce virus.
Ils ne peuvent être délivrés que dans le cadre d’une prescription médicale après consultation et diagnostic réalisés par un médecin, dès l’apparition des premiers symptômes. Ils ne constituent en aucun cas un traitement préventif.
Nous recommandons aux patients de consulter leur médecin traitant en cas de fièvre supérieure à 38° ou de toux inhabituelle. Si l’examen est compatible avec une infection par le virus grippal A/H1N1, en l’absence d’autre source d’infection, un traitement curatif est fortement recommandé.
Numéro Info grippe : 0 825 302 302
Auteur : Dr Pierre-François Pradat
Qu’appelle-t-on nouveau virus de la grippe A/H1N1 ?
La nouvelle grippe dite grippe A(H1N1) est une infection par un virus modifié qui se transmet d’homme à homme. Ce virus est différent du virus de la grippe saisonnière.
Comment se propage la nouvelle grippe A/H1N1 ?
Dans l’épidémie actuelle, la transmission se fait de la même manière que celle d’une grippe saisonnière :
◦ par la voie aérienne, c’est-à-dire la dissémination dans l’air du virus par la toux, l’éternuement ou des postillons ;
◦ par le contact rapproché avec une personne infectée(lorsqu’on l’embrasse ou qu’on lui serre la main) ;
◦ par le contact avec des objets touchés et donc contaminés par une personne malade(exemple : une poignée de porte).
Quels sont les symptômes de la nouvelle grippe A/H1N1 ?
Les symptômes de la nouvelle grippe A(H1N1) chez l’homme sont, dans la majeure partie des cas, les mêmes que ceux de la grippe saisonnière : fièvre supérieure à 38°C, fatigue, douleurs musculaires et toux.
Le risque principal est lié à l’atteinte des voies respiratoires qui est généralement bénigne mais qui peut parfois être grave, notamment chez les patients fragiles sur le plan respiratoire.
Une personne malade est contagieuse dès les premiers symptômes et pendant environ 7 jours, peut être plus. Ceux qui sont atteints doivent s’isoler et porter un masque anti-projections quand elle est en présence d’une autre personne pendant toute cette période pour éviter de contaminer son entourage.
Quelle est la période d’incubation de la nouvelle grippe A/H1N1 ?
La période d’incubation peut aller jusqu’à 7 jours.
Quels sont les risques pour une personne souffrant de SLA ?
Les connaissances actuelles n’indiquent pas que le virus ait un impact direct sur la progression de la maladie.
Chez les patients souffrant de SLA, les symptômes grippaux classiques, principalement la fièvre, la fatigue et les douleurs musculaires, peuvent majorer la sensation de faiblesse musculaire.
Chez les patients souffrant d’une atteinte respiratoire liée à la SLA, l’infection des voies respiratoires par le virus peut entraîner une aggravation.
Comment se protéger de la nouvelle grippe A/H1N1 ?
La transmission du virus se fait principalement par voie aérienne (par la toux, l’éternuement ou les postillons) mais peut également être manu portée (transmission par les mains et les objets touchés et donc contaminés).
Il faut donc, pour le patient (en tenant bien entendu compte de son handicap) et son entourage :
◦ éviter tout contact avec une personne malade ;
◦ se laver régulièrement les mains au savon ou les désinfecter avec une solution hydro-alcoolique (disponible en pharmacies et grandes surfaces), notamment après avoir toussé ou s’être mouché ;
◦ se couvrir la bouche et le nez quand on tousse ou éternue avec un mouchoir à usage unique (à jeter dans une poubelle fermée, si possible par un couvercle et équipée d’un sac plastique), ou avec le bras ou la manche ou avec les mains (s’il est possible de se les laver immédiatement après) ;
◦ Le masque anti-projections (de type chirurgical) est réservé aux personnes malades (à porter dès les premiers symptômes) afin qu’elles évitent de contaminer d’autres personnes/leur entourage (lorsqu’elles toussent, éternuent...). En effet, le virus se transmet par dissémination dans l’air. Le risque de contamination existe à partir d’une proximité, en face à face, de moins d’un mètre d’une personne malade.
Les patients souffrant de SLA et leur entourage doivent ils se faire vacciner ?
Un vaccin sera probablement disponible à partir de la fin octobre 2009. Des discussions sont encore en cours au niveau des autorités de santé pour déterminer quelles seront les modalités pratiques de vaccination et les personnes prioritaires en fonction de la disponibilité en vaccins.
Il existe deux types de vaccins avec ou sans adjuvant. Les premières données dont nous disposons montrent que la protection est comparable pour ces deux vaccins.
Ce vaccin n’offrira pas une protection complète et les mesures de protection contre le virus restent entièrement justifiées chez les personnes vaccinées.
Dans l’état actuel des connaissances, les recommandations sont :
- concernant les patients souffrant de SLA
◦ une vaccination est fortement recommandée chez les patients souffrant d’une insuffisance respiratoire (capacité vitale inférieure à 80%) surtout si elle nécessite une ventilation mécanique (ventilation par masque ou par trachéotomie).
- pour les autres patients, la vaccination sera à discuter au cas par cas avec le neurologue qui assure la prise en charge au sein du centre.
- concernant l’entourage des patients, la discussion doit avoir lieu au cas par cas avec le neurologue en coordination avec le médecin traitant. La position consensuelle des neurologues des centres SLA est que :
◦ La vaccination est préférable chez les proches qui assurent les soins quotidiens de patients qui ne sont pas autonomes et qui sont dépendants de l’aide de leur entourage pour les activités de la vie quotidienne (se laver, s’alimenter …). Les proches de patients risquent en effet, en cas d’infection par le virus H1N1, de se trouver temporairement dans l’incapacité physique d’assurer les soins quotidiens du patient.
◦ La vaccination est recommandée chez les proches de patients souffrant d’une insuffisance respiratoire nécessitant une ventilation mécanique (ventilation par masque ou trachéotomie).
◦ il n’y pas de recommandations particulières concernant les proches de patients autonomes dans les activités de la vie quotidienne. L’entourage devra donc se conformer aux recommandations des autorités sanitaires.
Existe-t-il un traitement curatif efficace ?
Les médicaments antiviraux : l’oseltamivir (Tamiflu ®) et le zanamivir (Relenza ®) sont efficaces sur ce virus.
Ils ne peuvent être délivrés que dans le cadre d’une prescription médicale après consultation et diagnostic réalisés par un médecin, dès l’apparition des premiers symptômes. Ils ne constituent en aucun cas un traitement préventif.
Nous recommandons aux patients de consulter leur médecin traitant en cas de fièvre supérieure à 38° ou de toux inhabituelle. Si l’examen est compatible avec une infection par le virus grippal A/H1N1, en l’absence d’autre source d’infection, un traitement curatif est fortement recommandé.
Numéro Info grippe : 0 825 302 302
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